MAISONS VILLAGEOISES

LA FERME GAROT

L'incendie de la ferme Garot 

( Rédaction faite en novembre 1937 par René Defoin (instituteur ))

Vendredi un violent incendie a détruit la coquette petite ferme de la famille Garot qui se trouve au carrefour des rues du Vilcran et de la rue des Combattants. De cette belle bâtisse il ne reste plus qu'un tas de ruines. Deux pans de murs noircis et lézardés se dressent encore avec peine au-dessus de la toiture effondrée et de débris entre-mêlés. Des poutres à demi-consumées, des chassis et des portes forment encore un amas fumant.

Heureusement il n'y a pas eu de perte humaine et le bétail a pu être sauvé par des voisins accourus au secours de la famille affolée.

En plein hiver et par temps de pluie, debout devant sa maison sinistrée, le pauvre Alphonse regarde le tout silencieusement. Sans doute revoit il confondus dans ce tas de cendres et de décombres les objets auxquels se rattachent ses souvenirs et ses affections.

La petie cuisine où il prenait ses repas entouré de sa famille. La modeste salle à manger où tous se réunissaient à l'occasion des fêtes. La chambrette où il reposait. Le grenier et la grange où il conservait ses provisions. L'étable où logaient ses compagnes de travail.

Cette catastrophe pour cette symphatique famille la prive de logis en plein coeur de l'hiver. Il ne lui reste plus qu'à prendre son courage à deux mains, se remettre au travail et faire renaître de ses cendres une habitation nouvelle.

Source : CNF1,0686

Le feu a pris par auto combustion dans le foin qui était engrangé dans une annexe derrière la maison. Ceci dit, pour la petite histoire, la maison fut alors reconstruite avec un étage supplémentaire et l'annexe démolie. Aujourd'hui encore subsiste dans un mur un bout de poutre calciné.

Le malheur a été complètement exorcisé par le fils d'Alphonse cette année car il est revenu sur les lieux en mai 2005 et a revu avec émotion les lieux de son enfance.

Ces lieux étaient selon lui presque inchangés en ce compris le dessus du poteau sis en bas de la volée d'escalier et qu'il s'amusait à faire tourner étant gamin...et qui tourne toujours aujourd'hui...

Des photos d'époque ont été prêtées aux actuels propriétaires (nous*) afin de les aider dans leur stricte volonté de tenir compte du passé pour le moindre aménagement.

L'actuelle cour rénovée en est un exemple car elle tient compte des volumétries fonctionnelles de l'époque. Les pavés ont aussi été positionnés "comme à l'époque".

La ferme Garot est actuellement chambres d''hôtes à Grand-Leez, route d'Aische-en-Refail n°1

www.escandihado.be

Source : Vannes Marc ( propriétaire actuel)

 

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LA FERME CASIN

 

Cette vieille photo date de plus ou moins 1920. Elle représente la ferme CASIN et les occupants de l'époque, elle se situe au n°1 de la rue Taille Antoine. C'est en 1909, que Louis Casin, son épouse Marie-Célinie Baquet et Marie-Thérèse, la soeur de cette dernière, quittèrent le village pour exploiter à Sart-Dames-Avelines, une ferme de 135ha.

Ce départ était justifié par le manque de  travail à la ferme familiale...Il fallait à brève échéance, occuper les quatres fils: Jean, Jules, Joseph et René.

Suite à ce départ, la ferme, toujours propriété de la famille CASIN-BAQUET, fut reprise par Félicien MONTFORT et son épouse Elise LECOCQ. Leur fils Camille et son épouse Léona RADELET continuèrent l'exploitation jusqu'en 1929, année où les CASIN revinrent à la Taille-Antoine.

Aujourd'hui, cette rustique ferme en carré a perdu sa vocation première.

A coup sûr..., l'aménagement du corps de logis et des vastes dépendances procura à ses nouveaux propriétaires la place, plus que suffisante, pour y installer leur  famille.

Sur la photo: Yvonne MONTFORT, la maman de Elise BAQUET, Félicien MONTFORT et Elise LECOCQ, les parents, Marthe MONTFORT, la maman de Hector ROUSSEAU et Camille MONTFORT, le papa de Fabien MONTFORT.

Joseph CASIN (1898)  la Taille-Antoine

 

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LA VILLA LAMARTINE

 

Reproduction au départ d'une carte illustrée datant du début du siècle.

Cette maison construite en 1852 et qui ne compte pas moins de onze pièces fut en premier lieu la propriété de la famille Séverin (banquiers).

A leur disparition, en 1895, "Lamartine" est vendue à Madame Hubertine Parys, actrice de théâtre et épouse d'un ex-ministre roumain du nom de Bégesco ; ce couple y réside de 1896 à 1921.

Arès leur départ, la famille Devroye de Sauvenière (fermiers devenus rentiers) rachète l'immeuble en 1922 pour l'habiter jusqu'en 1930. En 1931, Céline Devroye n'ayant plus d'attache dans la région se retire à Nivelles et la propriété est acquise par les époux Raison-Cloots.

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